« Sortie de scène » a été réalisée avec Jean-Paul Montanari lors du festival Montpellier Danse pour lequel Grégoire Korganow saisit la danse en creux sur le corps immobile des interprètes du monde entier, juste après la fin de la performance.
Danseuse : Nuriya Nagimova à la fin de Empty moves (parts I, II, III) d’Angelin Preljocaj.
Quand on regarde l'image, on est tout de suite attiré par l'inscription "Abba" sur le T Shirt jaune, qui veut aussi dire père "père" en grec ou en araméen. Le regard de cette danseuse épuisée est énigmatique, voire mystérieux. Il retient l'attention.
Voici comment le chorégraphe Angelin Preljocaj la présente : "Empty moves, c’est aussi une réflexion sur l’état des corps. Comment va évoluer cet état et générer une nouvelle qualité de mouvement ? Durant les 3 parties, l’état du corps des danseurs est modifié, c’est résolument ce qui relie les trois actes".
"Emplty moves", Angelin Preljocaj est inspiré des paroles et phonèmes "Empty words" de John Cage.
Née en 1983 en Russie, Nuriya Nagimova est diplômée du cours dʼIrina Sirova à lʼÉcole du Ballet de Moscou. Elle rejoint le Bolchoï en 2001 et danse dans Raymonda, Don Quichotte, Le Lac des cygnes, La Belle au Bois dormant… Elle rejoint le Ballet Preljocaj en 2011 à l’issue de la création Suivront mille ans de calme avec le Ballet du Bolchoï.
Source : Opéra National de Bordeaux.
Tirage lambda contrecollé sur Aluminium
Sur châssis
60 x 90 cm
Photographe engagé dans le réel depuis le début des années 90, Grégoire Korganow documente notamment la condition des mal-logés, des sans-papiers, des alcooliques, des prisonniers et encore celle des Indiens Mapuches au Chili ou des victimes irakiennes… Photographe engagé dans le réel depuis le début des années 90, Grégoire Korganow documente notamment la condition des mal-logés, des sans-papiers, des alcooliques, des prisonniers et encore celle des Indiens Mapuches au Chili ou des victimes irakiennes… Il a développé d’emblée une écriture visuelle de la lutte, faisant se rejoindre des mouvements contraires : soumission et émancipation, présence et disparition, immobilité et mouvement, réalité et fiction. C’est en 2013, qu’il découvre la danse contemporaine et engage immédiatement un dialogue artistique continu avec ses interprètes, les danseurs, ces « guerriers de la beauté » comme les définit Ian Fabre. Pour lui, leur corps est une sismographie du réel, une sorte de paysage intérieur qui offre un condensé des sensations disparates, ambivalentes, mouvantes qui nous traversent tous, ici et maintenant. Son travail sur la danse rassemble ses 3 séries : « Sortie de scène » réalisée avec Jean-Paul Montanari lors du festival Montpellier Danse pour lequel il saisit la danse en creux sur le corps immobile des interprètes du monde entier, juste après la fin de la performance. « Un temps de rêve » pour laquelle Grégoire Korganow a invité les résidents d’une maison de retraite à lui raconter leurs rêves plutôt que leurs souvenirs. A partir de leurs désirs, en même temps que leurs craintes, sept danseurs contemporains ont interprété les rêves contés, dans le parc centenaire de la résidence. La dernière série « L’instant d’avant » est le fruit d’une commande inédite pour Chaillot – Théâtre National de la Danse à Paris pour célébrer a Danse à l’occasion du centenaire du Théâtre avec les danseurs du Centre National Supérieur de la Danse de Paris. Grégoire Korganow poursuit son compagnonnage avec le circassien Johann Le Guillerm dont il signe une série de portraits. La galerie HEGOA est heureuse et honorée de représenter le travail de Grégoire Korganow, déjà reconnu à Arles et à la Maison européenne de la Photographie, entre autres lieux prestigieux dédiés à l’Image.
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