La série « L’instant d’avant » est le fruit d’une commande inédite en 2020 de Chaillot -Théâtre National de la Danse à Paris auprès de Grégoire Korganow et réalisée avec les danseurs du Centre National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Danseuse sur l'image : Salomé Rebuffat
Dans le jargon de la danse, on court souvent du côté cour au coté jardin, ou l'inverse, lors d'un spectacle. On quitte alors les feux de la rampe pour les sous-sols sombres et parfois crasseux des coursives afin de changer de place sur la scène.
C'est cette course que Grégoire a mis en lumière avec Salomé Rebuffat. Mais cette fois-ci, il s'agit d'un moment hors spectacle, "l'instant d'avant" où la danseuse court dans le couloir éclairé au néon, pour s'entraîner ou juste pour le plaisir. Sa robe noire pailletée et ses rangers lui donnent une allure de Lara Croft, jeune guerrière aussi sexy que courageuse. Cette référence aux "guerriers de la beauté" que sont les danseurs, comme les définit le chorégraphe Ian Fabre, est chère à Grégoire Korganow.
Salomé Rebuffat a été formée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Cette image a été choisie par le Théâtre National de Chaillot pour illustrer la brochure du projet " "L’Instant d’avant" (2020) réalisé par Grégoire Korganow
Tirage lambda contrecollé sur aluminium
Caisse américaine noire
40 x 50 cm
Disponible dans d'autres formats
Photographe engagé dans le réel depuis le début des années 90, Grégoire Korganow documente notamment la condition des mal-logés, des sans-papiers, des alcooliques, des prisonniers et encore celle des Indiens Mapuches au Chili ou des victimes irakiennes… Photographe engagé dans le réel depuis le début des années 90, Grégoire Korganow documente notamment la condition des mal-logés, des sans-papiers, des alcooliques, des prisonniers et encore celle des Indiens Mapuches au Chili ou des victimes irakiennes… Il a développé d’emblée une écriture visuelle de la lutte, faisant se rejoindre des mouvements contraires : soumission et émancipation, présence et disparition, immobilité et mouvement, réalité et fiction. C’est en 2013, qu’il découvre la danse contemporaine et engage immédiatement un dialogue artistique continu avec ses interprètes, les danseurs, ces « guerriers de la beauté » comme les définit Ian Fabre. Pour lui, leur corps est une sismographie du réel, une sorte de paysage intérieur qui offre un condensé des sensations disparates, ambivalentes, mouvantes qui nous traversent tous, ici et maintenant. Son travail sur la danse rassemble ses 3 séries : « Sortie de scène » réalisée avec Jean-Paul Montanari lors du festival Montpellier Danse pour lequel il saisit la danse en creux sur le corps immobile des interprètes du monde entier, juste après la fin de la performance. « Un temps de rêve » pour laquelle Grégoire Korganow a invité les résidents d’une maison de retraite à lui raconter leurs rêves plutôt que leurs souvenirs. A partir de leurs désirs, en même temps que leurs craintes, sept danseurs contemporains ont interprété les rêves contés, dans le parc centenaire de la résidence. La dernière série « L’instant d’avant » est le fruit d’une commande inédite pour Chaillot – Théâtre National de la Danse à Paris pour célébrer a Danse à l’occasion du centenaire du Théâtre avec les danseurs du Centre National Supérieur de la Danse de Paris. Grégoire Korganow poursuit son compagnonnage avec le circassien Johann Le Guillerm dont il signe une série de portraits. La galerie HEGOA est heureuse et honorée de représenter le travail de Grégoire Korganow, déjà reconnu à Arles et à la Maison européenne de la Photographie, entre autres lieux prestigieux dédiés à l’Image.
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