Né à Casablanca en 1956, l’enfance puis la carrière professionnelle de José Nicolas ont été marquées par une profonde sensibilité aux injustices. Après le lycée militaire, il rejoint les unités parachutistes où il se découvre une véritable passion pour la photographie.
Après sa rencontre avec Bernard Kouchner et après avoir été lui-même touché par balles à Beyrouth, il rejoint la vie civile en qualité de photo-reporter pour suivre les “Médecins du Monde” sur le terrain.
Auprès du « French Doctor », il part en missions humanitaires dans plusieurs pays en conflits comme l’Afghanistan, le Kurdistan ou en Mer de Chine. Pendant 10 ans, il sillonne le monde armé de son appareil photo pour l’agence SIPA. C’est à la suite d’une seconde blessure en 1994, qu’il décide de rentrer en France pour devenir photographe indépendant jusqu’en 2014, en missions à l’étranger et auprès de personnalités et d’hommes politiques. Depuis cette date, il se consacre à ses archives et à la promotion de la photographie.
Tout au long de sa vie, José Nicolas a passé de longs moments et a beaucoup échangé avec les victimes de guerre, ce qui a aiguisé sa réflexion à l’égard de la condition humaine. Son regard de photographe est teinté d’une profonde sensibilité, doublée d’une grande technique, acquise auprès des plus grands photographes.
Selon lui : « Une bonne photo, c’est beaucoup de chance, un peu de courage et le sens du cadrage ».
Son expérience sur le terrain, sa maîtrise technique et son humanité lui ont permis de capter des instants d’éternité et de réaliser des images exceptionnelles, remplies d’émotions.