Série sur la relation intime, tissée entre les Japonais et leur montagne sacrée.
Admiré pour son profil symétrique, vénéré par les shintoïstes et les bouddhistes, à la fois craint pour sa nature volcanique et rassurant par sa présence, le mont Fuji (3776 m), classé patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2013, est le symbole absolu du Japon. D'abord fasciné par les estampes de Hokusai, « Les trente-six vues du mont Fuji », puis sur place impressionné par sa majesté et sa puissance, j'ai entrepris un travail de fond sur ce site unique en portant mon regard sur les activités de l'homme avec en toile de fond ce cône parfait, le plus souvent surmonté d'un manteau neigeux. Ces instants fugaces de la société contemporaine parlent de l'attachement des habitants à leur montagne sacrée, soulignent sa puissance évocatrice tout en racontant la vie quotidienne du Japon d'aujourd'hui.
Cette photographie a été prise dans l'un des temples qui entourent le Mont Fuji. Lieu sacré chargé d'histoire et de religion, cette montagne regorge de sanctuaires que les habitants ou les personnes de passage ne manquent pas de visiter régulièrement.
La richesse de couleurs apportée par les nuances de la glycine et l'architecture du temple rendent la composition de la photographie très intéressante.
Tirage sur papier coton Hahnemühle Photo Rag Bright White 310 g
35x40 cm: 7 exemplaires
70 x 80 cm : 5 exemplaires
100 x 115 cm : 2 exemplaires
120 x 140 cm : 1 exemplaire
Cette photographie entre dans la catégorie "oeuvre d’art", car elle remplit les conditions suivantes :
- Elle est tirée sous le contrôle de Eric Benard dans un laboratoire professionnel.
- Elle est signée par l'artiste au dos du tirage.
- Il s’agit d’un tirage limité à 15 exemplaires tous formats confondus
Voir la vidéo d'Eric Bénard tournée à la galerie Son initiation à la photographie, Eric Bénard l'a effectuée sur la Route de la Soie en Orient, après une formation en sciences économiques et en chinois. Guidé par une approche sociologique associant texte et image (portraits, gestes et paysages), il explore les espaces fluviaux, urbains et ruraux. Au centre de ses préoccupations, les liens que l'homme tisse avec son environnement. Il a réalisé plusieurs expositions et éditions thématiques intitulées Les gens du fleuve, Les gens de l'eau, L'Université au travail et récemment Les gens du lin. Il interroge également les relations entre la photographie et d'autres expressions artistiques, notamment la littérature avec sa série Marguerite Duras, des journées entières en l'Indochine, pour le centenaire de la naissance de l'écrivain en 2014. Toujours aimanté par l'Asie, il porte actuellement son regard sur le Japon, avec un travail inspiré en partie par le cinéma et intitulé Tokyo, surfaces. Des voyages imaginaires entre fiction et réalité.
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