Avant tout réalisateur, Hamid Sardar a développé une esthétique du traitement de l’image et s’attache à magnifier les paysages des régions dans lesquelles il passe aujourd’hui la plupart de son temps comme la Mongolie, le Tibet. Ses recherches linguistiques et son engagement pour la préservation des cultures autochtones lui permettent de partager le quotidien des tribus nomades et de nous rapporter des images aussi justes qu’intimes.
En 2019, il a reçu le Grand Prix Photo Planète Albert Kahn et le premier prix du Festival international d'aventure de la Rochelle pour son film "Le cavalier mongol".
Dancing Shaman Hovsgol Taig Mongolia 2007
Hamid Sardar nous accompagne et nous fait participer à une expérience insolite au milieu de la forêt enseignée du Nord de la Mongolie. Ce vaste paysage, dans lequel se discerne seulement quelques squelettes d’arbres saisis par l’hiver, pose le cadre d’un rituel shamanique.
Nous assistons de près à ce moment sacré plein de poésie. La danse du chaman figée dans le temps laisse en suspension les franges de son costume traditionnel coloré. Les nuances de bleu saphir ou turquoise, la coiffe de plumes noires et le bandeau rouge apportent un contraste fort à la photographie. De la même manière, la dynamique impulsée par le mouvement du chaman traduit la force et l’esthétique de la composition. Une mouvance amplifiée par les nuages qui semblent accompagner harmonieusement cette danse.
Nous voyageons ainsi dans une atmosphère mystique. Tenant dans la main gauche un incroyable tambour en peau d’animal, nous pourrions presque entendre la résonnance des bruits sourds alourdis au contact des poils présents sur la face avant de l’instrument.
Sous le regard sage de son renne qui l’observe, la danse et les chants shamaniques raisonnent dans la forêt.
Prise de vue digitale
Tirage numérique sur papier Awagami en fibres naturelles (qualité muséale)
3 formats disponibles :
29.7 x 42 cm
42 x 59.4 cm
59.4 x 84.1 cm
Série limitée à 3 exemplaires sur papier Awagami
Tirage simple vendu sans cadre