A la fin de l'été, pendant l'euphorie du déconfinement qui nous redonnait la possibilité de nous déplacer, c'est dans les Montagnes du Massif du Mont Blanc qu'Eric Bouvet a trimballé sa chambre photographique, en arpentant les sommets.
Au delà de la performance sportive qui consiste à porter les 25 kg kgs du grand format pendant plus de 1000 m de dénivelé, Eric Bouvet nous livre des images brutes, éclatantes et impressionnantes.
L'aiguille Verte culmine à 4 122 mètres. C'est un sommet du Massif du Mont Blanc en Haute Savoie. C'est une montagne réputée difficile.
Certains pensent que son nom provient de la teinte bleu-vert que prend la glace du sommet lorsque le soleil l'éclaire de profil. Les linguistes s'accordent à dire que l’origine étymologique de son nom proviendrait de sa racine préceltique "ver ou var", désignant une hauteur.
À Chamonix on dit "La Verte".
L'aiguille du Midi, «Agouelye de Mi-jorn» en langue savoyarde, porte ce nom en raison de sa situation géographique. C'est la plus haute des aiguilles de Chamonix dans le massif du Mont-Blanc. Elle culmine à 3 842 mètres. Sur le sommet principal s'élève une tour, portant des antennes de télécommunication, qui représente le point culminant actuel.
Depuis quatre décennies, Eric Bouvet parcourt le monde et couvre les plus grands événements marquants de l’humanité ainsi que la plupart des conflits qui changent le cours de l’histoire. Son engagement dans la photographie et la richesse de ses témoignages sont récompensés par de nombreux prix : 5 World Press, 2 Visa d’or, le prix Paris Match, le prix du correspondant de guerre, le prix du Public de Bayeux, la médaille d’or du 150ème anniversaire de la photographie, le prix du Front Line club. Avec les séries « Burning Man », «Peace» et «Sex Love», Eric Bouvet nous livre une vision artistique de son métier sur le thème de l’amour et de la paix. Qu’il soit au fin du désert du Nevada, immergé dans l’ambiance déjantée et créative de Burning Man, dans les forêts auprès des Rainbow Families qui fuient la société pour se retrouver et s’aimer librement, ou dans son studio avec ceux qui ont accepté de lâcher prise pour évoquer leur sexualité, Eric Bouvet s’évade de la guerre et des conflits en explorant une vision personnelle toute en poésie de son métier de photographe. Eric Bouvet, toujours très actif, ne cesse de produire des images qui illustrent notre quotidien, au bout de la rue, dans les hôpitaux ou dans la nature, en ces temps mouvementés par l'arrivée du virus et des ses contraintes. Fidèle la galerie HEGOA, Eric Bouvet vous dévoile sur ce site ses toutes dernières images prises pendant le confinement ou au sommet des montagnes durant l'intermède de liberté de l'été, toujours armé de sa chambre photographique. Nous l'en remercions.
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LA VERTE & L'AIGU...
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